Il quaderno di Paolo Bufalini

Gustave Flaubert (1821–1880)

F. a grandi dans le cadre mélancholique de l'Hotel de Dieu de Rouen, où son père, chirurgien réputé, était médecin chef.

Il y a puisé de l'enfance un fond de tristesse et de pessimisme, et aussi le goût de la science, de l'observation méticuleuse et objective.

1836. L'unique passion de F.: Elisa Schlessinger, femme d'un éditeur de musique: début d'une passion muette, qui deviendra chez l'homme mûre une adoration discrète et mistique inspiratrice de la première Education Sentimental.

Retir dans sa proprieté de Croisset, sur la rive droite de la Seine, non loin de Rouen.

Liaison avec Louise Collet. Sa correspondance avec cette femme de lettres nous renseignes sur son travaille et ses idées littéraires.

Le solitaire de Croisset se consacre désormais à ses romans, composés patiemment, au prix d'un labeur méthodique et acharné.

Au retour d'un voyage en Egypt, il passe 53 mois à écrire Madame Bovary. (1855 ?)

Voyage en Tunisie pour préparer Salamambô (1842)

Education Sentimentale (1869): le douloureuse roman de sa passion pour M.me Schlesinger. Trois Contes Tentation de Sain Antoine Legende de Saint Julien Herodias Bouvard et Pecouchet: roman satyrique.

Flaubert meurt subitement au 1889.

Flaubert et le réalisme.

"Il y a en moi, litérairement parlant, deux bonshommes distincts:

un, qui est épris de lyrisme, de grands voles d'aigle, de toutes les sonorités de la phrase et des sommets de l'idée: l'autre, qui creuse et qui fouille le vrai tant qu'il peut, qui aime accuser le petit fait aussi puissamment que le grand, qui voudrait vous faire sentir presque matériellement les choses qu'il reproduit».

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Opera non identificata, Guy de Maupassant